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God save the queen

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13 novembre 2008

“That's one small step for man, one small leap for mankind as well”

 Ah ! Nous y voilà enfin, mes membres inférieurs tremblent toujours mais je foule ce sol sur lequel mes lointains ancêtres n’auraient jamais imaginés mettre un pied. Me voilà en terre Britannique, bien, bon sur le coup ce n’était pas vraiment spectaculaire, il faut bien l’avouer.

L’aéroport change du tout au tout, du minuscule aérodrome de La Rochelle, me voilà arrivé dans l’aéroport internationale de BirminghamBirmingham, je demande rapidement ma route au premier rouquin venu dans un Anglais scolaire, et pas réellement bon grammaticalement et sonoriquement parlant :

 

“Whate I ham suppuwosingsuppuwosing tou dou tou have maye bagége back ?”

 

A peine étais-je en train d’entamer un “ I mean …” que mon Viking anglo-saxon pointât du doigt une sorte de tapis roulant avec affichage lumineux : “From La Rochelle".

Finalement, naviguer dans un aéroport n’est pas vraiment si compliqué mais peu importe, passons ce passage ennuyeux pour aller directement au vif du sujet, me voilà sortit de l’enceinte de ce lieu lugubre et ténébreux, pas plus de deux seconde plus tard, un « Clément ! » m’arriva aux oreilles.

La copine de mon frère était là pour me ramener vers ma ville d’attache ( oui, mon frère vit là-bas, vous ne croyez  tout de même pas que j’allais partir comme ça ? Avec ma bite et mon couteau…).

 

Premier mauvais réflexe, je monte à droite, j’avais oublié que les Anglais roule à gauche.

Découlant de cette absurdités, le système métrique est différent, certains diront que c’est uniquement pour faire chier le monde (sachant qu’un yard est égale a 0,9144 mètre), ils n’ont peut-être pas tord, mais je ne m’aventurerais pas sur le sujet, du moins c’est un conseil !

Me voilà donc avec ma belle-sœur, sillonnant les routes Anglaise. Une heure plus tard, l’excitation présente au moment de prendre place dans la voiture m’avait définitivement quittée pour laisser place a une fatigue et un ennuie assumé envers les champs Anglais, il faut admettre qu’ils n’ont pas grand-chose de différents avec les nôtres, mis a part éventuellement le fait d’une présence massive et inhabituel de moutons, de toute manière le voyage ma épuisé, je m’effondre.

 

Réveil parfaitement orchestré, j’ouvre mes yeux sur les mots :

«WELCOME IN KINGSTON UPON HULL ».

Belle ville, la chose la plus frappante pour l’instant, du moins celle que je remarque le plus, est la dominante rouge qui me frappe la cornée !

Me voilà arrivé a « mon logement temporaire », a peine le temps de décharger les bagages, il commence a se faire tard, et mon comité d’accueil m’attend au pub du quartier :

« THE HAWORTH ARMS ».

 

Je vais enfin pouvoir tester mon anglais grandeur nature et placer quelques expressions apprises via la série «How I met your mother » : « High Five » ; « Legendary » « Suit-up » et autres…

Seulement la suite des événements ne se sont pas vraiment passés comme je l’espérais dans la vision idyllique que je m’imaginais de la soirée.

 

Première constatation, je ne comprend rien.

Deuxième constations, environ 15 personnes veulent m’offrir un verre.

 

Deux options s’offraient alors à moi, la première, la plus raisonnable, boire avec modération de façon à engager le contact de bonne manière.

La deuxième, étant bien sur d’emmener modération a la garderie.

 

Sachant mon vocabulaire limité, et mes bonnes résolutions instable, le « Clément cornu » sur mon épaule remporta la partie, il faut préciser qu’étrangement le Clément auréoler n’étant point présent, le choix était restrictif.

Me voilà donc partit pour bouter de l’Anglais, alcoliquement parlant bien sur, cela fut rapide au passage, après 5 triple vodka, ma vision des choses commençait a devenir limitée et les gens de plus en plus gentil. Quelques minutes passent lorsque un verre arrive soudainement sous mes yeux, je jette un regard au viking qui me l’offre gentiment, il me lâcha alors un «  It’s …int » !

Avec ma super écoute de mec super bourré seul un "int" titilla mon esprit.

Une excellente réflexion me vint soudainement à l’esprit, cela doit être une boisson mentholé, ce qui me renvoyât inexorablement vers une citation de St-Legitimus : «  Ne boit pas ça Thierry, c’est de la gelée a la menthe, seul les Anglais peuvent y survivre ».

Fâcheusement, mon cerveau outrepassa cette mise en garde biblique.

Résultant donc à ce qui fut l’erreur de la soirée, car une fois le verre éjecté en cul sec, une réflexion et une question venant de mes sens demandaient instantanément une autorisation de manifestation à mon cerveau :

- Ma bouche me confirma avec certitude que ce n’était pas de la menthe, et de surcroît qu’elle allait cataloguer cette boisson dans les « ne recommence pas ».

- Mon cœur, lui, cherchait à savoir combien de degrés étaient présents dans le verre.

 

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Me voilà arrivé au moment critique de mon premier jour, j’étais saoul et, a ce que les gens présent ce soir là racontent, parlait un Anglais de bonne facture pour un mec portant trois gramme dans chaque bras ( ce qui, je l'admet, m'a flatté ! ).

La suite ce n’est pas moi qui vous la raconterait ( les black-out ne sont pourtant pas légion courante avec moi ), car j’ouvre actuellement les yeux dans ce qui semble être ma chambre, personne à côté de moi, chose à laquelle je m’était préparée a vrai dire, les exploits étant en général plutôt rare !

Les seul souvenir brumeux qui me restent sont ceux d’un camarade Anglais qui me dégotta un plan foireux avec l’une des serveuse (et qui 3 mois plus tard, c'est-à-dire à l’heure actuel n’as aboutis à rien), intéressant !

Me voilà prêt pour ma première semaine Anglaise !

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11 novembre 2008

First day - WELCOME ABOARD

Me voilà en route pour le pay de Shakespear, moi Clément étudiant en stand-by.
Le cinq Août 2008 , je m'embarque alors dans cette exitante aventure ( le mot est peut-être exagéré, mais pour un ptit gars de la campagne comme moi, je me sentais tel Indiana Jones, ou comme Nicolas, ce jour de Noël 1971, ouvrant son paquet contenant son première escabeau ), via une compagnie bien connus des Anglais : Flybe ( merci pour la pub ).

Première remarque importante : Je n'ai jamais pris l'avion.
Deuxième remarque vraiment conséquente :J'en ai peur.

Alors oui, a cet instant primordiale, l'action de pénétrer dans l'avion ( une vision vraiment sensuel ), me renvoie à plusieurs réflexions. La première étant que cet "avion" évoque plus pour moi une vision d'après guerre de l'aviation. La deuxième, défile du fait que je viens juste de terminer la troisième saison de Lost ...
Je vous avouerez que lorsque je pris place dans ce "faucon millenium" des temps anciens, je prêtai une attention toute particulière aux petits détails, peintures écaillées, sièges grinçants, et commandant de bord rougeâtre.

Après quelques méditations, je m'empare de la revue de bord, produite bien entendu par la compagnie, mais jurant par biais officiels que les notes et les statistiques attribuées par différents instituts de vérification indépendant, que je trouvai à l'intérieur, sont bien réel, m'informant que la compagnie n'avait jamais eu de graves problèmes.

Hors de danger, pas totalement au final, mais ça je n'en était pas encore informé.
Les portes sont en train de se fermer, une petite voix Anglaise surgit du haut-parleur au dessus de ma tête : "Welcome aboard ...Blah blah blah"
Je commençais a y prêter un peu plus d'attention lorsque le petit rouquin sortit le fameux gilet de sauvetage ( dans les films qui passe sur la boite a troubadour, ce rôle est généralement interprété par une blonde aux gros seins )
Aucune importance quand ça tombe, ça tombe, et "boum badaboum" pensais-je.

Cependant une remarque plus importante me venait alors à l'esprit, je venais d'assister a mon premier cliché Anglais ! Le taux moyens de gens a dominante roux est plus importante en Angleterre, mais quel importance, je ne vais pas vous apprendre qu'en Scandinavie les gens sont majoritairement blond.
La séance de démonstration passe, puis bouclage des ceintures, l'avion démarre les deux ( petites ... ) elisses.
A ce moment précis je pensais à ce que mon frère m'avait raconté à propos du décollage: " Tu vas voir, la poussé est ahurissante ! "
Pour l'instant, aucune poussé, l'avion démarre tranquillement, lentement, tout en douceur, puis commence à accélérer.

Ahurissant ! Ce n'est pas le mot qui me vint en premier à l'esprit, ridicule était plus approprié à mon goût que le superlatif un peu lourd de mon frangin. Le bruit était à la fois assourdissant et pathétique, un mix entre une abeille et un 103 ( sp ), qu'allait t'il advenir de moi dans cette engin de la mort, je crois me souvenir que c'est à ce moment que les choses ont commencées à prendre de l'ampleur. Les seules pensées qui affectaient alors mon imagination venaient de films tel que "Les ailes de l'enfer" ou encore "58 minutes pour vivre", seul probleme, a ma connaissance Bruce Willis n'était pas dans l'avion.

Le bruit augmente, mais personne ne réagit, puis le "boui-boui" fait demi-tour et lâche les gaz. J'aurais aimé avoir la force mental de Chuck Norris à cet instant, ce qui n'était pas le cas...

Je crois bien avoir lâché un morceau de matière fécale à ce moment, ainsi qu'un cris relativement imprégné d'oestrogène, que l'ensemble des passagers ont bien sur remarqué, me rendant alors à l'aise pour la prochainne heure.

Le coucou, monte, monte, je repense à toutes les choses que j'aurais pu terminer en restant dans la patrie du fromage, et ressens ce que Yuri Gagarine a certainement ressentit lors de son ascension vers l'espace. Je crois ne jamais avoir transpiré comme ça, je m'agrippe de toute ma vigueur aux deux côtés de mon siège, puis enfin, un gong, synonyme de vie m'arrive à l'oreille, nous somme à attitude stationnaire, une heure de sursis !

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Juste à cet instant, je jetai un regard à ma droite, une adorable petite fille (toute droite sortis du film Shining) me lance un regard qui en dit long sur son caractère, en effet, elle, elle n'avait pas bronché durant le décollage. Je fis ce que tout le monde aurait fait, un regard façon Cassel, style " La Haine". Sachant que je mesure environ 173 cm pour 67 kilos, ma tête n'aurait pas vraiment effrayé un Joeystarr en herbe, mais pour une gamine de 10 ans, je supposai que cela suffirait, du moins c'est ce que je pensais...

Welcome aboard, pour une heure magnifique en compagnie de "Fifi M'les Brises" et de sa console portable avec le dernier jeux uniquement bruité de "bip" "dum" et "dig", sans musique,merde on est en 2008 ! Les minutes passent, et contre toute attente, alors que je m'habituais au faite d'être dans un jouet à 6000 mètres du sol, l'atterrissage pointait le bout de son nez.

Disons le, cette partie du vol est à peu près similaire au décollage, une seul chose cependant, je tiens tout particulièrement à remercier le couple de quinquagénaires Anglais qui m'ont soutenus. Par cela je sous-entend mon premier contact avec l'humour British. Ceux-ci ont eu l'étonnante idée de jouer un petit jeu, alors que les roues de l'avion de barbie s'approchaient a 5000 km/h de la piste :

- " Troye, Diuw, Ain, Boom !

- " Quoi Boum ? "

( L'avion touche alors la piste avec une violence rare )

Toute personne ayant déjà pris l'avion devrait comprendre que pour moi le choc fut titanesque, et que malgré les 30 minutes de tremblement qui suivirent, j'étais enfin en Angleterre, et qui plus est, en étant vivant !

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