“That's one small step for man, one small leap for mankind as well”
L’aéroport
change du tout au tout, du minuscule aérodrome de
“Whate I ham suppuwosingsuppuwosing tou dou tou have maye
bagége back ?”
A
peine étais-je en train d’entamer un “ I mean …” que mon Viking anglo-saxon pointât
du doigt une sorte de tapis roulant avec affichage lumineux : “From
Finalement,
naviguer dans un aéroport n’est pas vraiment si compliqué mais peu importe,
passons ce passage ennuyeux pour aller directement au vif du sujet, me voilà
sortit de l’enceinte de ce lieu lugubre et ténébreux, pas plus de deux seconde
plus tard, un « Clément ! » m’arriva aux oreilles.
La
copine de mon frère était là pour me ramener vers ma ville d’attache ( oui, mon
frère vit là-bas, vous ne croyez tout de
même pas que j’allais partir comme ça ? Avec ma bite et mon couteau…).
Premier
mauvais réflexe, je monte à droite, j’avais oublié que les Anglais roule à
gauche.
Découlant de cette absurdités, le système métrique est différent,
certains diront que c’est uniquement pour faire chier le monde (sachant qu’un
yard est égale a
Me
voilà donc avec ma belle-sœur, sillonnant les routes Anglaise. Une heure plus
tard, l’excitation présente au moment de prendre place dans la voiture m’avait
définitivement quittée pour laisser place a une fatigue et un ennuie assumé
envers les champs Anglais, il faut admettre qu’ils n’ont pas grand-chose de
différents avec les nôtres, mis a part éventuellement le fait d’une présence
massive et inhabituel de moutons, de toute manière le voyage ma épuisé, je
m’effondre.
Réveil parfaitement orchestré, j’ouvre mes yeux sur les mots :
«WELCOME IN KINGSTON UPON HULL ».
Belle
ville, la chose la plus frappante pour l’instant, du moins celle que je
remarque le plus, est la dominante rouge qui me frappe la cornée !
Me voilà arrivé a « mon logement temporaire », a peine le temps de décharger les bagages, il commence a se faire tard, et mon comité d’accueil m’attend au pub du quartier :
« THE HAWORTH ARMS ».
Je
vais enfin pouvoir tester mon anglais grandeur nature et placer quelques
expressions apprises via la série «How I met your mother » : « High
Five » ; « Legendary » « Suit-up » et autres…
Seulement
la suite des événements ne se sont pas vraiment passés comme je l’espérais dans
la vision idyllique que je m’imaginais de la soirée.
Première
constatation, je ne comprend rien.
Deuxième
constations, environ 15 personnes veulent m’offrir un verre.
Deux
options s’offraient alors à moi, la première, la plus raisonnable, boire avec
modération de façon à engager le contact de bonne manière.
La
deuxième, étant bien sur d’emmener modération a la garderie.
Sachant
mon vocabulaire limité, et mes bonnes résolutions instable, le « Clément cornu » sur mon épaule remporta la partie, il faut préciser
qu’étrangement le Clément auréoler n’étant point présent, le choix était
restrictif.
Me
voilà donc partit pour bouter de l’Anglais, alcoliquement parlant bien sur,
cela fut rapide au passage, après 5 triple vodka, ma vision des choses
commençait a devenir limitée et les gens de plus en plus gentil. Quelques
minutes passent lorsque un verre arrive soudainement sous mes yeux, je jette un
regard au viking qui me l’offre gentiment, il me lâcha alors un « It’s
…int » !
Avec
ma super écoute de mec super bourré seul un "int" titilla mon esprit.
Une
excellente réflexion me vint soudainement à l’esprit, cela doit être une
boisson mentholé, ce qui me renvoyât inexorablement vers une citation de St-Legitimus :
« Ne boit pas ça Thierry, c’est de la gelée a la menthe, seul les Anglais
peuvent y survivre ».
Fâcheusement, mon
cerveau outrepassa cette mise en garde biblique.
Résultant donc à ce qui fut l’erreur de la soirée, car une fois le verre éjecté en cul sec, une réflexion et une question venant de mes sens demandaient instantanément une autorisation de manifestation à mon cerveau :
- Ma bouche me confirma avec certitude que ce n’était pas de la menthe,
et de surcroît qu’elle allait cataloguer cette boisson dans les « ne
recommence pas ».
- Mon cœur, lui, cherchait à savoir combien de degrés étaient présents
dans le verre.
Me
voilà arrivé au moment critique de mon premier jour, j’étais saoul et, a ce que
les gens présent ce soir là racontent, parlait un Anglais de bonne facture pour un mec
portant trois gramme dans chaque bras ( ce qui, je l'admet, m'a flatté ! ).
La suite ce n’est pas moi qui vous la raconterait ( les black-out ne sont pourtant pas légion courante avec moi ), car j’ouvre actuellement les yeux dans ce qui semble être ma chambre, personne à côté de moi, chose à laquelle je m’était préparée a vrai dire, les exploits étant en général plutôt rare !
Les
seul souvenir brumeux qui me restent sont ceux d’un camarade Anglais qui me
dégotta un plan foireux avec l’une des serveuse (et qui 3 mois plus tard,
c'est-à-dire à l’heure actuel n’as aboutis à rien), intéressant !
Me
voilà prêt pour ma première semaine Anglaise !